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Archives de Catégorie: Avignon 2012

«Une Vie sur Mesure». De Cédric Chapuis. Mise en scène Stéphane Battle. Interprétation Pierre Martin. (Avignon, 11-07-2021, 10h00)★★★

«Le cœur tout entier s’exprime dans la batterie»,     
Dit le jeune interprète y prêtant nouvelle vie.     
Par d’innovantes et naïves palpitations,     
Il fait voler une batterie d’émotions.         

«Mon cœur battait à me fêler une côte»           
Quand les baguettes, à la peau du tambour, se frottent.

«Je me suis souvent imaginé une note»        
«Qui n’en finirait pas d’exister» … sans faute.     
«Pourquoi jouer tant de notes alors qu’il suffirait»        
«De ne jouer que les plus belles», Armstrong disait.      

Avec son instrument,     
Il raccourcit le temps.      
«Théâtre des Gémeaux»,   
Pierre et Cédric, jumeaux     
De spectacle au plateau,     
Se passent le relai     
Quelques années après.     

Sa généreuse flamme     
En un brasier enflamme     
Le public tout conquis     
D’avoir enfin compris     
Son amour musical     
Sensible, original. 

Béatrice Chaland / b.c.lerideaurouge  
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« Une Vie sur Mesure», performance  
théâtro-musicale de et par Cédric Chapuis. 
(Avignon, 08-07-2012, 21h45)★★★


Au « Théâtre du Chêne Noir »
D’Avignon, tombent chaque soir
De très belles notes d’espoir
Pour conter une grande histoire
Où naïveté désarmante
Rime avec œuvre très touchante.


A la lueur de sa mémoire,
Sur les chapeaux de roue, démarre
Un rêve d’amour en fanfare
Qui séduit et émeut dare-dare.


Il a le rythme dans la peau.
Superbe leçon de tempo
Qui nous va jusqu’au fond des os,
S’incrustant dans notre cerveau.


Par lui, la musique expliquée,
A cessé d’être compliquée
Et l’on a enfin deviné
Ce qui le pousse à se ruiner.


Il nous fait partir en voyage
Le long de très lointains rivages.
Les sons ne sont plus si sauvages
Quand on apprivoise l’usage.


Dans un solo de batterie
Qui le met soudain en furie,
Jouant des mesures en folie,
Il nous fait partager ses envies


Qu’il a accompagnées d’un texte
Qui sert de superbe prétexte
A la déclaration d’amour
A sa batterie de toujours.

« Tic et Toum …
Un truc génial avec la batterie,
c’est qu’on n’a pas besoin
d’un instrument pour en jouer … »

« Pourquoi jouer tant de notes alors
qu’il suffit de jouer les plus belles. »
« L’équilibre des sons, tout
doit être parfaitement harmonieux. »
« Plus qu’un rêve, c’était un fantasme ! »

Un univers psychédélique
Où le règne de la musique
Allie au côté sympathique
L’enivrant plaisir du public.
           
       
Béatrice Chaland / b.c.lerideaurouge  
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Note : 4 sur 5.
 

« Femmes de Fermes ». Création collective, adaptée de l’ouvrage de Marie-Anne Dalem, par la Compagnie « Paradoxe(s) ». Mise en scène, Masques, Scénographie Henri Dalem. Avec Muriel Racine, Paméla Ravassard, Marie-Aline Roule. (Avignon, 17-07-2015, 11h30) ++++

« Les anciennes sont la mémoire de la ferme ».
Elles racontent le travail qui les enferme
Dans un horizon restreint « qui se vend, s’achète »
Au prix du dur labeur qui use et qui endette.

Tous ces portraits de femmes au « Théâtre Alizé »
Sont brillamment interprétés. Utilisées
Dans les exploitations, ces femmes avisées
Font discrètement,
Silencieusement,
Les tâches les plus ingrates et sont la risée
Des envieux. C’est une écriture stylisée
Aux situations finement analysées,
Simplement, saisissantes de sincérité.
Un langage direct, criant de vérité,
Précis et qui s’exprime avec simplicité.
Il présente des scènes de vie incisives,
Montrant des prises de position décisives,
Tranchant des avancées dans la vie collective.

Piliers d’une société aux idées lavables,
Ces femmes anonymes, hautement remarquables,
Portant sur leurs épaules un destin ravivé,
Remettent à leur place les esprits lessivés.

Dans une très belle leçon d’humanité
Où les masques affichent une forte volonté
De s’affirmer, autant dans la neutralité
Que dans leur indéniable personnalité,
On ne peut qu’être ému devant tant de bonté,
L’immense talent et leur générosité
Pour se livrer, en toute sensibilité.

Mention spéciale pour Paméla Ravassard
Qui, au chef-d’œuvre « EVES », apporta son regard.
Inoubliable spectacle qu’il faut revoir
Et qui devrait se jouer sans fin, eu égard
Aux thèmes traités, restant gravés en mémoire(s).

Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge
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« Audience » et « Vernissage », de Vaclav Havel. Mise en scène Nikson Pitaqaj. Par la « Compagnie Libre d’Esprit ». (Paris, 26-05-2013, 16h00)+

« Audience »

 

A « L’Epée de Bois »,
Un chef aux abois
A la bière noie
Ses propos sournois.

Ce brasseur narquois
Fait la bête et l’oie
Pour casser les droits
Et forcer la loi.

 

La torture psychologique de « L’Audience »
Fait monter la pression et lâcher contenance.
La manipulation qu’exerce l’employeur
Tente insidieusement d’inverser les valeurs.
Vanek est coincé dans l’étau de sa conscience,
Voulant garder son libre arbitre il perd patience.

 

Le patron exerce une forme de chantage
Camouflé par des bonnes paroles d’usage.
Il entraîne l’ouvrier dans un engrenage
Kafkaïen qui n’a ni limites ni dosage.
Un exemple de dictature qui engage
A réfléchir sur la terreur qui s’en dégage.

 

« Vernissage »

 

A « L’Epée de Bois »,
Deux époux grivois
S’en donnent à cœur joie
A exhiber leurs choix.

Vanek, en otage,
N’en mène pas large.
Toujours poli et sage,
Il subit le carnage.

 

Pour influencer discrètement leur ami,
Un couple ne cesse de donner son avis.
Autre forme de dictature déguisée
Que d’affûter ses idées et les aiguiser
Pour obliger autrui à bien leur ressembler.
Puzzle mis en place qu’il suffit d’assembler
Pour mieux forcer et pénétrer l’intimité
De Ferdinand Vanek et ne plus le lâcher.

 

La domination s’exerce à tous les niveaux,
Par le biais des répétitions, comme un nouveau
Fil conducteur de ces courtes pièces en un acte
Qui montrent l’emprise de ceux qui font un pacte
Infiniment diabolique pour asservir
Ceux qui leur résistent et les contraindre à servir.

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« Le Cirque des Mirages » présente : « Vagabonds des mers », conte musical deYanowski et Fred Parker. (04-04-2013, 19h00)++

Au « Théâtre Michel »,
Les « Vagabonds des mers »
Évoquent bien l’amère
Profondeur éternelle.

Ce noir gouffre où la mer,
Vague sempiternelle,
Engloutit en sauvage
Bateau et équipage.

« Le Cirque des Mirages »
Raconte son naufrage ;
Celui de l’équipage,
Du fameux démâtage.

Un faciès lugubre, des mains gantées de blanc
Qui plongent dans l’abîme d’un piano tremblant.
Chaque note tinte ou bien gronde en s’amplifiant.
Des doigts qui courent et puis s’arrêtent en simplifiant
La sombre et mythique épopée des océans.

Quand « la terrible histoire de Circé », sifflant
Aux oreilles,
Émerveille,
Soulève l’eau lisse et monstrueuse, soufflant,

C’est l’onde tout entière
Qui se dresse en un mur,
Terrifiante barrière
Fracassant les parjures.

C’est depuis mille-sept-cent-quatre-vingt-quatre,
Dans les nuits du Cap Horn,
Que l’on entend la corne
Des égarés, qui, pour rentrer, se plient en quatre.
Leurs souvenirs nous bercent,
Leur douleur nous transperce.

Un capitaine, démesuré, inquiétant,
Carrure imposante et regard hallucinant,
Voix enrichie de multiples intonations,
S’exerce à une forme de fascination.

Du « silence moite d’une brume » il surgit,
Sa voix douce et câline tout-à-coup rugit,
Épouse celle de l’océan qui mugit
Pour s’en aller sombrer avec celui qui gît.

Cette voix mélodieuse accapare et module,
Créant l’atmosphère marine qui ondule.
Son récit expressif peu à peu le ravage,
La détresse du lieu se lit sur son visage.

N’ayant écouté aucun conseil, fou de rage,
C’est son intense souffrance qui se propage,
Résonnant longtemps vers les plus lointains rivages.
Un talent dévastateur, que ce personnage !

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« Jamm », par les « Heavy Fingers », « La Compagnie Des Doigts Lourds ». (Avignon, 29-07-2012, 20h00)++++

Au « Théâtre La Luna », leur concert étonne
Par leur riche interprétation au saxophone.
Scénographie très dynamique pour alto,
Saxophone ténor, baryton, soprano.

Joyeux quatuor ivre
De notes qu’ils délivrent,
Les rendant toutes libres
En quête d’équilibre.

Ambiance du tonnerre
Explosant le parterre.
Un bonheur, un mystère,
Pour notre imaginaire.

Blues ou Jazz en folie,
C’est une vraie furie
Qui touche nos oreilles
D’un talent sans pareil.

 

Une mise en scène par numéro,
Qu’ils soufflent tous ensemble ou en solo.
Ils sont époustouflants dans les impros,
Enchaînements servis avec brio.

 

Ils ont le cirque dans la peau,
Dans des moments forts rigolos.
C’est un superbe récital,
Une gourmandise, un régal !

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« Dracula mon histoire … « , d’Alan Commitie et Gaetan Schmid, d’après Bram Stoker. Par la « Compagnie Pour L’instant ». (Avignon, 29-07-2012, 15h05)+

Au « Théâtre La Luna »,
« Conférence sur l’état
Du vampirisme » où Minna
Est aimée de Dracula.

Le mythe de Dracula
Revisité cas par cas
Sous forme de saynètes
Et jeux de rôles honnêtes.

Brins d’humour et gousses d’ail
Sèment ici la pagaille
Pour expédier le vampire
Ailleurs se faire blêmir.

Quelques jolies pantomimes
Pour ôter la grise mine
Et réjouir le regard
Pour ne pas sortir ringard.

           

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« Éloge de la motivation, de la performance et du dépassement de soi par le travail ». Textes et mise en scène Agnès Larroque. Par la « Compagnie du Détour ». (Avignon, 28-07-2012, 10h50)+

Très sérieusement, au « Théâtre des Lucioles »,
Trois spécialistes performants font les marioles.

C’est à l’instar d’une prestation circassienne
Que nous est présenté le monde du travail,
Dans un étonnant numéro qui fait des siennes
Et démarre sur les chapeaux de roue, trouvaille
Qui nécessite quelques notions d’équilibre
Face aux collègues et afin de se rendre libre.

Lors, « cultivez votre sourire » en permanence.
« Souriez quand c’est l’enfer », c’est de circonstance.
Surtout, pensez à motiver votre entourage
Avec la force du désespoir et la rage.
Avec humour, il faut « s’adapter ou périr »,
« Rester motivé » …  jusqu’à en mourir de rire.

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« Sainte dans l’incendie », texte et mise en scène Laurent Fréchuret. Avec Laurence Vielle. (Avignon, 27-07-2012, 16h30)++

« Chapelle, Théâtre des Halles »,
Jeanne, dans son récit, s’emballe.
Cette « Sainte dans l’incendie »
Est débordante d’énergie.

Ses yeux dans nos yeux,
Elle capte notre âme
Et, jusque dans les flammes,
D’elle on reste curieux.

D’ailes qui nous effleurent,
Des paroles de fleurs,
Pour couvrir les orties
Dévorant les hosties.

Quand l’actrice entre en communion
Avec chacun d’entre nous, son
Son regard est perdu d’illusions,
Sa voix chavirée d’allusions.
Elle dégage un magnétisme
Accompagné d’un grand charisme.

Offerts par une illuminée,
Les mots sont soudain animés.
Dans ses propos si allumés,
Couve un brasier envenimé.

Très fine poésie puriste,
Complètement surréaliste,
Dans un texte fort, délirant,
Reçu comme un envoûtement.

Entre un anticléricalisme
Et dément spiritualisme,
Cette œuvre d’existentialisme
Exécute le formalisme.

Cette Jeanne-là, a-t-elle existé ?
L’interprétation nous laisse hébétés.
On ressort de la chapelle éblouis,
Heureux, lavés des soucis de la vie.

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« Res Publica ». Conception et mise en scène Alain Mollot. Par le « Théâtre de la Jacquerie ». (Avignon, 26-07-2012, 18h25)+++

C’est au « Théâtre des Lucioles », qu’on apprend
A réfléchir aux principes dont on s’éprend,
Lors d’un spectacle bien cousu, intelligent.
Assurément, vous en aurez pour votre argent !

« Pour vous, la Nation c’est quoi ? » Que nul ne s’effraye,
C’est d’après des « témoignages d’histoires vraies »
Qu’Alain Mollot a bien construit « Res Publica »,
Conception qui met en lumières divers cas
Précis, pour illustrer la notion de Nation.

Balayage des périodes les plus cruciales
Autour de l’Histoire de France aussi mondiale.
Admirable reconstitution, passionnante,
Revécue, par cinq acteurs, de façon troublante.

C’est en passant par la « Nation – Natio – Naissance »,
Que la
« Res Publica » retrouve son essence,
Que « la chose publique » dévoile son sens,
Toutes les guerres … et Mai 68 sans essence.

« Gouvernement, sénat, peuple »
Et tous conflits qui dépeuplent,
« Roi, clergé et noblesse »,
Vus avec allégresse,
« Tiers état, bourgeoisie »,
Humour et allégories,
« La politique et la rue »,
Sujets fort bien conçus.

« Le service public, la rentabilité »,
Enfin, tous les phénomènes de société,
Sans oublier ce qui concerne les cités,
Ont trouvé le moyen de mieux coexister.

Tout est bien passé au crible,
C’est drôle et parfois terrible.
Artistiquement, Ils tirent vers toutes cibles
Afin de prouver qu’il n’y a rien d’invincible.

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« Audience », de Vaclav Havel. Mise en scène Nikson Pitaqaj. Par la « Compagnie Libre d’Esprit ». (Avignon, 26-07-2012, 15h05)+

« Espace Alya »,
On dénonça
Avec perte et fracas
L’interdiction du choix
Et l’absence de droits.

Dans une brasserie,
Un huis-clos s’établit
Entre un employeur rond
Et un ouvrier dont
La passion est écriture,
Théâtre et littérature.

Une attente infernale
Où s’insinue le mal
Et l’absurde demande
D’un patron qui quémande
Ce qui semble impossible
A Vaneck impassible.

Pour lui, « la pratique de la dénonciation »
Est « contraire à ses (principes et) convictions ».
C’est pourquoi la surprenante proposition
Dépasse l’entendement et les réactions.
Quelle que soit sa décision, elle est frustration
Et, dans tous les cas, elle entraîne sa perdition.

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« Mère et Fils », comédie nocturne de Joël Jouanneau. Par le « Théâtre du Reflet ». (Avignon, 26-07-2012, 11h35)++

« Le Grenier à Sel »
Met son grain de sel
Dans les rouages d’une relation,
Cassée, entre une mère et son fiston.

Bien après le « décès du père »,
Après sept ans d’absence austère,
Le fils s’étant enfui, amer,
Ils se retrouvent face à face
Éloignés dans leur volte-face.

Deux solitudes qui s’agressent
Dès que, quelques mots, ils s’adressent.
A chaque coup bas, ils s’empressent
D’épaissir le mur qui se dresse
Entre eux à force de maladresse
Et de secrets qui tant les oppressent.

Dans un suspense grandissant,
Plein de rancœurs, rebondissant,
« Mère et Fils », en douleur, s’affrontent
Et tentent de régler leurs comptes.

Sur fond de lettres anonymes,
Corbeaux et calomnies en prime,
« La fracture du temps » brisé,
Dans la vase, va s’enliser.

Psychodrame du quotidien
Où tout peut s’enflammer d’un rien.
Entre l’oubli et la mémoire,
Des deux, lequel aura victoire ?

De déceptions en déceptions,
De souvenirs en émotions,
Venu chercher la vérité,
Qu’est-ce que le Fils va trouver ?

           

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« Am, Histoire d’une âme ». Spectacle dansé de et avec MariA. (Avignon, 25-07-2012, 22h59)+

Habitée des pulsations de la terre,
Animée de sensations cavalières,
Elle cabre son port de tête, altière.

C’est en conquérante de l’univers
Et, comme un oiseau épris d’atmosphère,
Qu’elle quitte les filets qui l’enserrent.

De son corps, résolument prisonnière,
Un retour à la terre nourricière
De « La Luna » et en pleine lumière.

Une danseuse qui a fière allure,
Qui étend ses bras avec envergure
Et majesté. Alors on se figure
Qu’elle est une oiselle de bon augure.

Dans son corps, bout une âme de guerrière
Lorsque armée de ses bolas en colère,
Un immense royaume elle conquiert,
Seule au-dessus de l’infinie misère.

Au-delà des griffes de la panthère,
Se déchire son brûlant caractère,
Étau de solitude qui resserre
La danse frénétique qui la sert.

Métal en fusion brisant les déserts,
Elle explose les carcans qui la serrent
Et, lumineuse, jaillit en geyser !

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« Les Bougres », Vidéothéâtre. Conception et mise en scène Pierre Béziers. Par le « Théâtre du Maquis ». (Avignon, 25-07-2012, 20h30)+ (Paris, 19-05-2013, 15h00)+

Une reconstitution historique,
Burlesque, farfelue mais sympathique,
Qui apporte, à Mille-Deux-Cent-Neuf
Et au temps des Croisades, du sang neuf.

Comédie musicale en forme de pamphlet,
De bouffonnerie du plus bel effet.
Leur quatrième dimension est le reflet
Du miroir qui les projette et les contrefait.

Avec de gros clins d’œil à notre politique
A intégrer dans leur ancienne vie publique,
Se voulant, au nom des Croisades, invincibles,
Ils sont, tour à tour, guillerets ou irascibles.

« Victoire, la voyante » encore « un peu lucide »,
Conte l’Histoire totalement déjantée
Du troubadour et des grands seigneurs diligentés
Afin de vaincre les éléments translucides.

Avec le réputé « Siège de Carcassonne »,
« En différé » ou direct, c’est le glas qui sonne.
« La Fabrik’ Théâtre » et « Le Vingtième Théâtre »
Font joliment crépiter le feu dans leur âtre
Que l’on voit en fond de décor sur un écran
Qui réplique, des acteurs, tous les mouvements.

On assiste à une parodie de tournage
D’un film, en montage, démontage et bruitage,
Dont les effets spéciaux se créent devant nos yeux
Qui découvrent les aspects spécieux et précieux.

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« Antigone », de Sophocle. Par le « Théâtre de la Mouvance ». (Avignon, 25-07-2012, 18h30)++


         
           

C’est bien à la « Fabrik’ Théâtre »
Que se joue l’antique théâtre.
S’y révèlent les caractères
Avec finesse et grand mystère.

 
Des hakamas noirs sur tuniques rouges,
Évoluant sur la terre qui bouge
Au gré des longs combats fratricides
Laissent dans le cœur un goût acide.
 
Des chœurs aux masques doubles
Qui, dansant, se dédoublent,
Sèment dans les âmes le trouble
Qui ôte à jamais le repos.

 

Chorégraphies inspirées d’arts martiaux
Qui mettent les hommes au rang de bestiaux.
Minutie de l’expression corporelle
Servant la magnifique gestuelle.
 
C’est beau et émouvant,
Profond et attachant.
Une version solennelle
Qui rend Sophocle éternel.
 
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« Les Fourberies de Scapin », de Molière. Par le « Théâtre du Kronope » (Avignon, 25-07-2012, 16h30)+++

(Avignon, 25-07-2012, 16h30)+++

Au « Théâtre Fabrik »,
Mais qu’est-ce qu’ils fabriquent ?
C’est tout l’art des tréteaux
Qui surgit à nouveau.

Un superbe Molière
Qu’ici-bas l’on nous sert.
Il aurait été fier
De voir leur savoir-faire.

Commedia dell’arte
Portée avec fierté
Sur l’immense plateau.
Tout est d’un bon niveau.

Décors impressionnants
Et masques rayonnants
Pour une farce honnête
Où tous sont à la fête.

Costumes travaillés,
Fripes accommodées
En habits de merveille
A l’éclat sans pareil.

De rouerie en rouerie,
Des tours de roue, on rit
Et Scapin épinglé
Dans l’air est élévé.

Machineries levées,
Le jeu peut s’envoler.
Dans l’univers hanté,
On se laisse emporter.

Mise en scène inventive,
Duperies intuitives,
Parodies explosives,
Scénographie très vive.

De l’entrain, de l’ardeur,
Un théâtre d’ampleur
Qui réjouit les cœurs
Et les yeux de bonheur.

(Chamonix, 18-05-2013, 20h30)+++

La bande de joyeux loustics
Sera bien sûr au « Majestic »,
Samedi 18 mai au soir
Pour apporter rire et espoir
Dans la ville de Chamonix
Où brillera tout leur esprit.
Un triomphe où ils passent,
Jamais on ne s’en lasse.

Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge
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« Olivier Neveux en concert », accompagné de François Marnier. Compagnie « L’Amiral Somnambule ». (Avignon, 25-07-2012, 12h30)+

Une voix éraillée,
Blessée mais égayée
Par sa sincérité
Qui crève et est jetée
Dans la cave voûtée
Des « Ateliers d’Amphoux »
Le prenant pour un fou.

Gueux lutteur contre l’en-
Fermement du moment.
« Sirène du néant »,
Aux sons si entraînants.

Prisonnier dans les murs
D’amour de démesure,
C’est aux femmes qu’il jure
De n’être point parjure.

L’art de la mise en scène,
Pour lui, notion sereine,
Fluide et qui enchaîne
Joyeusement ses peines.

           

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« Le Cabaret des Hérétiques ». Conception et mise en scène Pierre Béziers. Par le « Théâtre du Maquis ». (Avignon, 24-07-2012, 20h30)+

A découvrir, « Le Cabaret des Hérétiques »,
Dans un vrai face à face de métaphysique.
« Peut-on être chrétien et non violent ? », c’est dire
La difficulté de la tâche à accomplir …

Dans un déchaînement de rock psychédélique,
« Je retourne la peau de tes fesses » en musique
« Si tu ne retournes pas ta foi » symbolique,
Ces joyeux maquisards se donnent la réplique.

 

Ces très curieux ménestrels, des temps pathétiques,
Offrent la révision des dogmes, sympathique,
Où les « grands massacres de Béziers », faméliques,
Ouvrent la porte aux belles réflexions critiques …

 

Parler des « Croisades contre les Albigeois »
Et aussi du rôle du « Pape Innocent Trois ».
C’est la « Sainte Inquisition » et les « Hérétiques »
Qui les motivent dans le choix de leurs répliques.

 

Rien, ni personne, n’est épargné par ces pitres
Qui, avec beaucoup d’humour, chantent les épîtres
Depuis l’immensité du « Théâtre Fabrik »
Où, pensées et idées, autrement se fabriquent.

Oza /b.c.lerideaurouge
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« Le Carnaval des animaux », d’après l’œuvre de Camille Saint-Saëns. Écriture originale Joëlle Richetta. Mise en scène et adaptation Guy Simon. Par le « Théâtre du Kronope ». (Avignon, 24-07-2012, 12h30)++++

Au « Théâtre Fabrik »,
C’est de l’art qu’on fabrique
Avec des oripeaux
Qui deviennent flambeaux
Et portent haut le beau !

« J’ai l’âge de la terre »,
« Je suis née du désert »,
Répondit la grand-mère
Éclatant de colère.

Les hommes ont démérité,
Les femmes ils ont lapidé …
Provoquant le déluge
Par d’affreux subterfuges.

Hommes de déshonneur
Qui ne font que détruire tout.
Si « la terre se meurt,
La violence règne partout.

Dans une somptueuse mise en scène,
Évoluent des personnages grimés,
Par leurs crimes souillés, voire masqués.
L’art de faire des haillons rutilants
En des assemblages mirobolants.

Les costumes, façon artisanale,
Subliment l’impressionnant carnaval.
Le moindre décor est original
Et il apporte sa touche géniale
A la si célèbre œuvre musicale.

L’harmonieuse construction monumentale
Recèle encore des trouvailles finales
Qui resteront bien longtemps dans les annales.
Féerie d’une inoubliable bacchanale …
Et si la rédemption passait par la musique ?

Magnifique adaptation symbolique,
Ensorcelante, grandiose et épique.
Une magistrale scénographie
Très bien servie par la chorégraphie.

A voir de toute urgence
En plongeant dans l’enfance
Un regard d’indulgence
Face aux extravagances
Et autres manigances.

Une belle abondance
Pour un bain de jouvence
Dans leurs invraisemblances
Qui nous mettent en transe
Avec leur connivence !

           

Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge
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« La Maltournée », texte et mise en scène Muriel Pagano Médard. Par la « Compagnie La Vagabonde ». (Avignon, 23-07-2012, 18h45)+

Au « Théâtre de l’Albatros »,
Perdre un être cher est atroce.
« La fragilité du bonheur »,
« La brisure », dans la douleur.

Comme un songe, le texte coule,
Tandis que le temps ne s’écoule
Qu’en de monotones secondes
Qui fouillent la vie et la sondent.

« Un instant,
Le fil se tend,
Le fil est perdu,
La funambule tombe ».
« Pas le temps de devenir
Une étoile sur fil,
Seulement une étoile filante ».

Elle est là, mais « coupée du monde ».
Liliane, très lentement, sombre.
Sa vie, alors, n’est plus qu’une ombre
Qui se recueille sur les tombes.

« A peine nés,
Nous sommes couchés sur le papier …
Du sens, des mots,
(Encore) couchés sur le papier …
A peine morts,
Nous sommes couchés sur le papier ».

Obsédée par toutes les morts,
Liliane se lie à leur sort.
De chez elle, jamais elle ne sort,
Sauf aux obsèques, où elle se tord.

C’est treize ans de vie détournée,
A la maison « La Maltournée ».
Avec la vie, réconciliée,
Elle n’est plus folle à lier.

Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge
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« Ferré, Perret, Trenet et moi et moi et moi ! » Duo « chantistico-théâtro-musical ». Stephane Roux (voix), Pierre Azaïs (piano). (Avignon, 23-07-2012, 17h00)++

Avec eux deux, notre cœur fait « boum »,
Quand ils s’éclatent en « badaboum ».
C’est bien au « Théâtre des Vents »
Que souffle un peu de leur talent.

C’est avec beaucoup d’émotion,
D’humour, aussi de dérision,
Qu’il réinterprète des chansons
Drôles, tendres et de réflexion.

 

De sa voix attachante et vibrante,
Il rend l’anarchie bien délirante.
Ainsi que des étoiles filantes,
Ses propres créations nous enchantent.

 

Un duo de charme
Qui tire l’alarme
Avec originalité.
Beaucoup de personnalité !

 

Dans un beau récital de choix,
Le public est mis en émoi.
Une bonne humeur contagieuse
Pour une atmosphère rieuse.

           

Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge
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« Le petit chaperon (rouge) UF ! » De Jean-Claude Grumberg. Par la compagnie « Un peu de poésie ». (Avignon, 23-07-2012, 14h10)++

« Les loups seront toujours les loups »,
Pour dévorer les chaperons,
Avec ou sans leur capuchon,
Famille UF, famille OUF,
Toutes bonnes pour le grand plouf.

L’oncle Wolf incarne la loi
Qu’il a faite sienne par foi.
Les interdits ressuscités
Quand la guerre est revisitée
Et tous les UF jaunes écrasés.

 

Racisme expliqué aux enfants
Dans un joli conte d’antan.
« Nature, loi, patrie, respect »,
Tout devient vite circonspect.
En délation, on est discret …

 

Très dynamique et en chansons
Au son d’un bon accordéon
Qui souffle au « Théâtre des Vents »,
Notes pour aller de l’avant.
Profondeur du texte et flonflons.

           

Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge
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« A toi, pour toujours, ta Marie-Lou ! ». De Michel Tremblay . Adaptation et mise en scène Christian Bordeleau. (Avignon, 23-07-2012, 12h30)++

Au « Théâtre Essaïon »,
Des drames, essayons
De démêler le vrai,
Du rêve ou de l’ivraie.

Psychodrame familial
Sur fond de viol conjugal.
Des dialogues percutants,
De grands moments palpitants.

Deux dialogues qui se chevauchent,
D’un côté, celui des parents,
De l’autre, celui des enfants,
Pour le meilleur et pour le moche.

Deux sœurs ici présentes,
Deux visions différentes
Des actes de violence,
Discours de médisance.

L’une soutient le père,
L’autre défend la mère.
Complainte de misère
De cette vie austère.

Manon, dans le passé s’enferre,
Vivant sa vie comme un enfer.
Carmen veut briser tous les fers,
Il y a du chemin à faire.

La famille, c’est à ça que ça ressemble :
C’est comme
« Une bande de tous seuls, ensemble ».
« Manon, sors de ton esclavage » !
« Moi, je suis libre » et à mon âge …

C’est un lourd secret qu’il faut déterrer.
Ne plus végéter et être atterrée,
Accepter de faire face au passé
Pour le surmonter et le dépasser.

Texte fort et très bien joué.
Des caractères bien trempés,
Avec le parfum du Québec
Qui de sa terre envoie ses « becs ».

Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge
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« Liebe Liberté », quatuor féminin. Chorégraphie de la « Compagnie Gilschamber ». (22-07-2012, 16h30)++

« Théâtre Golovine »,
« Liberté » féminine
Qui, par la danse exprime
Ce qui blesse et opprime.

De la danse contemporaine,
Elles se font les souveraines
Et, en se jetant dans l’arène,
Elles explosent à perdre haleine.

Corps, de douleur habillée,
De tous côtés tiraillés.
Convulsions de mitraillées,
Déchirures travaillées.

De leurs corps égratignés,
Meurtris ou bien torturés,
Surgira la « Liberté »
De la pensée retrouvée.

Sur une musique lancinante,
Leur gestuelle devient tremblante,
Puis, dans une prise d’assurance,
Elles s’ouvriront à la conscience.

Comment redonner confiance
Et éloigner la méfiance
Quand, à bout de résistance,
Elles ne sont que souffrance ?

Puis, le « JE » émergera,
Les sortant de l’embarras.
Les cicatrices resteront
Mais les paroles surgiront.

Viendra le temps des sourires
Et l’harmonie des soupirs.
C’est alors par désir
Que les corps vont s’unir.

Sincérité,
Subtilité.
De beaux portés
De vérités
Sur pas dansés
Bien cadencés.

Une grande sensibilité,
Dans ce quatuor de qualité,
Qu’il faut découvrir sans plus tarder
Pour, sur leurs pas, enfin s’attarder.

Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge
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« Mes poupées ont beaucoup maigri, elles ne comprennent pas les langues étrangères. » D’après Aglaja Veteranyl. « Compagnie Les Acteurs de bonne foi ». Jeu Stéphanie Félix. (Avignon, 22-07-2012, 12h15)+++

Au « Théâtre du Rempart »,
C’est soudain le grand départ
Pour l’universel voyage
De ceux qui sont de passage.

Aglaja, une adolescente,
Fuit la dictature roumaine.
Retraçant sa vie passionnante,
Le cirque est son unique scène.

« Quand tu as peur,
Tu prends ton cœur
Dans ta bouche
Et tu souris » …

Difficile de retranscrire l’émotion
Qui nous prend à la gorge et donne des frissons.
Les réflexions qu’elle nous assène font mouche,
Car « dans tous les pays, on mange avec la bouche ».

Et son jeune jugement très vite se forge
Sur du palpable et concret : « quand on les égorge »,
Toutes « les poules crient en international »,
Dans une souffrance qui partout est égale.

Une violence salvatrice,
Perçue par la brillante actrice
Au jeu habile et percutant,
Toujours revécue par l’enfant

Qui tente de se reconstruire
Entre rêve et réalité.
Récit vivant et tourmenté,
Passionnant et qui va l’instruire.

Une interprétation poignante
Et criante de vérité,
Par une artiste très douée
Qui rend la pièce fascinante.

Un décor d’étoffes colorées
Qui, une à une, vont la parer.
Tous les tissus peu à peu décollent
Au gré des paroles qui s’envolent.

Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge
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« Vasterland, Manipulations et équilibres sur fil mou ». Par le « Cirque Barbette ». (Avignon, 21-07-2012, 16h00)+

Au « Théâtre des Doms »,
La joie de vivre en somme,
Quand la musique entonne
Un air que l’on fredonne.
Des notes qui s’égrainent
Et vite nous entraînent.

En quête d’équilibre,
Quand soudain tout vacille,
C’est alors qu’elle oscille
Sur le bord du chemin.
Le cirque au féminin
A de beaux lendemains.

Sur le verre brisé,
Marcher, va-t-elle oser ?
Peut-elle y déposer
Un souffle de baiser ?
Un sourire enfantin,
Regard clair et mutin.

On pénètre sa bulle
De rêves funambules,
Peuplés par des images
De curieux personnages
D’univers parallèles
Qui lui donnent des ailes.

Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge
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