« Le cirque sans sommeil »,
A nul autre pareil,
Se hérisse de touffes
De cheveux qui étouffent
La perception des choses,
Entraînant des névroses.
Éveil d’une belle au lit dormant sur le fer
D’un conte musclé sorti tout droit de l’enfer
Où les portés enflammés sautent bien en l’air.
Sur leur monocycle, les couples ont fière allure
En décrivant de voluptueuses figures.
Le cercle des possibles suit la trajectoire
D’un cerf-volant qui s’anime de faux espoirs.
Un bestiaire grouillant de bonnes intentions
Se découvre de multiples dons d’invention.
Décadence et jongle dans un jeu de miroir
Pour séduire une princesse en plein désespoir.
C’est un amour qui se lance à coups de massues ;
L’histoire s’élance avec des corps sans issue,
Elle commence dans un décor bien conçu,
S’achève sur de singuliers monstres en surplus.
Miroir, miroir, dis-leur que leur beauté, à plus
D’un titre, s’est soudain découverte et leur plut.
Peau d’Âne et autres légendes ont bien survécu …
Mi-hommes, mi-animaux, mi-femmes, mi-bêtes ;
C’est une sorcellerie où ils font la fête.
Au manoir hanté, le sacrifice s’apprête ;
C’est elle qui détient la clef de la conquête.
Béatrice Chaland /b.c.lerideaurouge