«Les Maux Bleus», c’est un violent coup de poing au cœur
Qui pince quand la couleur vire à la noirceur.
«Pas une question de genre mais de pouvoir»
Exercé en force sur le fil du rasoir.
«La peur devenue un membre de la famille»
Qu’on ne quitte jamais, qui, dans le corps, fourmille.
D’abord «L’Essaïon» puis «La Luna» d’Avignon
Sont le théâtre d’incompréhensibles gnons
Et témoins d’inacceptables situations.
«J’ai pas choisi de souffrir, j’ai choisi d’aimer».
Comment y parvenir sans être décimée ?
Refusant de se faire tripoter l’oignon …
Cas où «la femme comme instrument de vengeance»,
Sert à régler les comptes d’une sale engeance.
«On s’habitue à l’idée de sa propre mort»,
A n’être qu’une femme-objet dans le décor.
«Lui, habitué à sa violence»,
«Elle, habituée aux conséquences».
Certes, «tout est une question de perception» …
Ce qui est juste n’est pas forcément justice.
Grande inégalité dans l’interprétation
De la douleur ressentie face aux sacrifices
Supportés sur la longue échelle des sévices.
«L’acceptation de sa propre haine de soi»,
Suite à la honte et aux quolibets qui font poids ;
Pour s’en sortir, a-t-on vraiment fait le bon choix ?
Dans la souffrance, a-t-on la tête de l’emploi ?
La danse de la vie
Pour aider à l’oubli ;
Effacer les conflits
Du corps et de l’esprit.
Béatrice Chaland / b.c.lerideaurouge
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«Les Maux Bleus». Écriture, Interprétation Chrystelle Canals et Milouchka. Mise en scène Hervé Lavigne. Par la «Compagnie de l’Eclair». (Paris, 15-06-2021, 20h00)★★★(Festival d’Avignon 2021, 17h40)
15
Juin